dimanche 23 novembre 2014

Exercice sur le fabliau: écrit par Kilani Cais 3966833


  LA VIEILLE QUI GRAISSA LA PATTE AU CHEVALIER
L’auteur de ce fabliau composé au XIIIème siècle est anonyme.
« Une vieille paysanne possédait pour toute richesse deux vaches. Ce n’était certes pas
beaucoup, mais c’était là tout son bien. Elle vendait leur lait pour trouver de quoi survivre.
Un matin, les deux bêtes, sans doute mal gardées, fuirent leur enclos et se trouvèrent, à
vagabonder sur la route. Le prévôt, passant par là, les vit toutes deux et, les jugeant égarées,
il les emmena avec lui.
La malheureuse femme découvrît bientôt que ses deux bêtes avait disparu. Ses voisins la
renseignèrent : le prévôt les avait recueillies mais il ne voulait pas les rendre. La
malheureuse s’en alla trouver l’homme, elle le supplia de lui restituer son unique bien, elle
accepta même de payer une amende pour prix de sa coupable négligence. Mais elle ne
pouvait prouver que les vaches lui appartenaient, le prévôt fît la sourde oreille.
La paysanne s’en revint chez elle, désemparée. La voyant en grande peine, sa voisine lui
dit :
« Le prévôt est un homme cupide. Si tu pouvais graisser la patte au chevalier, il
interviendrait sûrement auprès de ce coquin et le convaincrait de te rendre tes deux vaches.
Voilà la vieille toute rassurée. Elle décrocha un épais morceau de lard suspendu aux poutres
de sa cuisine et s’en alla attendre le chevalier. Quand celui-ci parut au loin, elle courut à sa
rencontre : elle s’empara de ses paumes et y appliqua plusieurs fois le morceau de gras.
L’homme ne dissimula pas sa surprise :
« Que fais-tu donc là ?
La pauvre femme lui répondît :
- Beau sire, je graisse votre patte car je ne souhaite rien de plus au monde que de récupérer
les deux vaches que vôtre prévôt m’a injustement prises.
Le noble personnage éclata de rire et prît les courtisans de sa suite à témoins.
- Tu n’as pas compris, brave femme. Mais cela est égal, je te rendrai sur le champ tes bêtes !
Ainsi s’achève cette histoire. Mais ne l’avez-vous pas justement remarqué : le pauvre est
celui qui paye, toujours, même quand il est dans son bon droit ! »

 1) Réponses aux questions:
 
1) Dans ce texte on réleve plusieurs verbes conjugés au plusiers temps telles:
Le passé composé (tu n'as pas compris), le passé simple (fuirent), le présent de l'indicatif ( il est dans son bon droit), le plus que parfait (avait disparu), l'imparfait (possédait), le gérondif (passant), le conditionnel (interviendrait) et au final le futur simple (rendrai).

2) Celui qui racconte ce texte est un narrateur extérieur.

3) Ce récit est divisé en 4 parties: l'introduction( prémieres deux lignes), La crise (de la troisième ligne jusqua la dixième), La résolution (de la enzième ligne jusqua la vingt-quatrième) et au final la morale (deux dernières lignes).

4) Le titre signifie gâter quelqu'un avec de l'argent et des biens aussi.

5) Oui, absolument qu'il y a un quiproquo, et ça sur le fait du double sens du titre:sens littéraire c'est celui de graisser avec un morceau du lard les paumes du chevalier;aussi sur le sens figuré est celui de gâter le chevalier avec de l'argent.

6)Ce fablieau est satirique et moral au même temps, la satire consiste dans le fait que la vieille dame a mal compris le conseil de sa voisine et ça joue sur le double sens du titre, alors que la morale consiste de faire comprendre au lecteur que les pauvres payent toujours même quand ils sont dans leur bon droit comme dans le cas de cette paysanne quand elle supplia le chevalier afin qu'elle reprend ses biens alors qu'elle n'a pas besoin de le faire,ça n'a pas du sens de supplier quelqu'un afin qui'il te redonne ce qui t'appartient.

2)Transposition du texte au présent de l'indicatif :

« Une vieille paysanne possède pour toute richesse deux vaches. Ce n’est certes pas
beaucoup, mais c’est là tout son bien. Elle vend leur lait pour trouver de quoi survivre.
Un matin, les deux bêtes, sans doute mal gardées, fuient leur enclos et se trouvent, à
vagabonder sur la route. Le prévôt, passant par là, les vit toutes deux et, les jugeant égarées, il les emmène avec lui.
La malheureuse femme découvre bientôt que ses deux bêtes sont disparu. Ses voisins la renseignent : le prévôt les avait recueillies mais il ne veut pas les rendre.
La malheureuse s’en va trouver l’homme, elle le supplie de lui restituer son unique bien, elle accepte même de payer une amende pour prix de sa coupable négligence. Mais elle ne peut prouver que les vaches lui appartient, le prévôt fait la sourde oreille.
La paysanne s’en revient chez elle, désemparée. La voyant en grande peine, sa voisine lui dit :
« Le prévôt est un homme cupide. Si tu peux graisser la patte au chevalier, il
intervient sûrement auprès de ce coquin et le convaincre de te rendre tes deux vaches.
Voilà la vieille toute rassurée. Elle décroche un épais morceau de lard suspendu aux poutres de sa cuisine et s’en va attendre le chevalier. Quand celui-ci parait au loin, elle court à sa rencontre : elle s’empare de ses paumes et y applique plusieurs fois le morceau de gras.
L’homme ne dissimule pas sa surprise :
« Que fais-tu donc là ?
La pauvre femme lui répond :
- Beau sire, je graisse votre patte car je ne souhaite rien de plus au monde que de récupérer les deux vaches que vôtre prévôt m’a injustement prises.
Le noble personnage éclate de rire et prend les courtisans de sa suite à témoins.
- Tu ne comprends pas, brave femme. Mais cela est égal, je te rends sur le champ tes bêtes !
Ainsi s’achève cette histoire. Mais ne le remarquez vous pas : le pauvre est
celui qui paye, toujours, même quand il est dans son bon droit ! »

Exercice sur la suffixation: écrit par Kilani Cais 3966833

correction du test




1.Tous les dimanches, je joue au football ou je fais du jardinage .
Explications : action de jardiner

2. Cette infirmière est compétente et ses observations sont toujours pertinentes.
Explications : action d'observer

3. L' observance des prescriptions et des posologies par le patient aide à sa guérison.
Explications : exécution de ce qui est prescrit.

4. On désigne familièrement le chat par minet et la chatte par minette.
Explications : comme en famille

5. La médecine légale judiciaire consiste à rechercher les causes du décès d'une victime.
Explications : qui a le caractère de la légalité (de la loi)

6. Le meurtrier fut arrêté rapidement et livré à la justice.
Explications : qui a une relation avec le meurtre

7. Mon cousin travaille comme ingénieur dans l'industrie pétrolière .
Explications : en rapport avec le pétrole

8. Cet auteur est un romancier célèbre. Tu devrais lire sa dernière saga.
Explications : auteur de romans

9. « On ne meurt pas de vieillesse , on vieillit de mourir. » de Jean-Paul Sartre
Explications : caractère de ce qui est vieux

10. Ce chirurgien est spécialisé dans la chirurgie orthopédique.
Explications : en rapport avec , qui exerce la chirurgie

dimanche 16 novembre 2014

ELAIBA MARIEM
MADANI SAIDA
EXERCICE POUR LE 17/11

                       

LA VIEILLE QUI GRAISSA LA PATTE AU CHEVALIER




« Une vieille paysanne possédait pour toute richesse deux vaches. Ce n’était certes pas beaucoup, mais c’était là tout son bien. Elle vendait leur lait pour trouver de quoi survivre.
Un matin, les deux bêtes, sans doute mal gardées, fuirent leur enclos et se trouvèrent, à vagabonder sur la route. Le prévôt, passant par là, les vit toutes deux et, les jugeant égarées, il les emmena avec lui.

La malheureuse femme découvrît bientôt que ses deux bêtes avait disparu. Ses voisins la renseignèrent : le prévôt les avait recueillies mais il ne voulait pas les rendre. La malheureuse s’en alla trouver l’homme, elle le supplia de lui restituer son unique bien, elle accepta même de payer une amende pour prix de sa coupable négligence. Mais elle ne pouvait prouver que les vaches lui appartenaient, le prévôt fît la sourde oreille.

La paysanne s’en revint chez elle, désemparée. La voyant en grande peine, sa voisine lui dit :
« Le prévôt est un homme cupide. Si tu pouvais graisser la patte au chevalier, il interviendrait sûrement auprès de ce coquin et le convaincrait de te rendre tes deux vaches.
Voilà la vieille toute rassurée. Elle décrocha un épais morceau de lard suspendu aux poutres de sa cuisine et s’en alla attendre le chevalier. Quand celui-ci parut au loin, elle courut à sa rencontre : elle s’empara de ses paumes et y appliqua plusieurs fois le morceau de gras.
L’homme ne dissimula pas sa surprise :
« Que fais-tu donc là ?

La pauvre femme lui répondît :

- Beau sire, je graisse votre patte car je ne souhaite rien de plus au monde que de récupérer les deux vaches que vôtre prévôt m’a injustement prises.
Le noble personnage éclata de rire et prît les courtisans de sa suite à témoins.
- Tu n’as pas compris, brave femme. Mais cela est égal, je te rendrai sur le champ tes bêtes !
Ainsi s’achève cette histoire. Mais ne l’avez-vous pas justement remarqué : le pauvre est celui qui paye, toujours, même quand il est dans son bon droit ! »

Questions:
 1)      Relever les temps du récit  et donner un exemple.
 2)      Qui raconte ?
 3)      Comment est structuré le récit ? Diviser en parties et expliquer.
 4)      Expliquez l'expression contenue dans le titre.
 5)      Y a-t-il un quiproquo ? Si oui lequel ? Expliquer.
 6)      Ce fabliau est-il satirique ou moral ?
Réponses :

1- Passé simple (fuirent)
passé composé (tu n'as pas compris)
présente (il est dans son bon droit)
plus que parfait (avait disparu)
imparfait (possédait)
gérondif ( passant)
conditionnel (interviendrait)
future (rendrai)

2- C'est un narrateur extérieur.

3-  Le récit est divisé en 4 parties:

Introduction <Une vieille paysanne possédait pour toute richesse deux vaches. Ce n’était certes pas beaucoup mais c’était là tout son bien. Elle vendait leur lait pour trouver de quoi survivre.>

Crise <Un matin, les deux bêtes, sans doute mal gardées, fuirent leur enclos et se trouvèrent, à vagabonder sur la route. Le prévôt, passant par là, les vit toutes deux et, les jugeant égarées, il les emmena avec lui.La malheureuse femme découvrît bientôt que ses deux bêtes avait disparu. Ses voisins la renseignèrent : le prévôt les avait recueillies mais il ne voulait pas les rendre. La malheureuse s’en alla trouver l’homme, elle le supplia de lui restituer son unique bien, elle accepta même de payer une amende pour prix de sa coupable négligence. Mais elle ne pouvait prouver que les vaches lui appartenaient, le prévôt fît la sourde oreille>.

Résolution <La paysanne s’en revint chez elle, désemparée. La voyant en grande peine, sa voisine lui dit : « Le prévôt est un homme cupide. Si tu pouvais graisser la patte au chevalier, il interviendrait sûrement auprès de ce coquin et le convaincrait de te rendre tes deux vaches.Voilà la vieille toute rassurée. Elle décrocha un épais morceau de lard suspendu aux poutres de sa cuisine et s’en alla attendre le chevalier. Quand celui-ci parut au loin, elle courut à sa rencontre : elle s’empara de ses paumes et y appliqua plusieurs fois le morceau de gras. L’homme ne dissimula pas sa surprise : « Que fais-tu donc là ? La pauvre femme lui répondît :
- Beau sire, je graisse votre patte car je ne souhaite rien de plus au monde que de récupérer les deux vaches que vôtre prévôt m’a injustement prises. Le noble personnage éclata de rire et prît les courtisans de sa suite à témoins.
- Tu n’as pas compris, brave femme. Mais cela est égal, je te rendrai sur le champ tes bêtes!. >

Morale <Ainsi s’achève cette histoire. Mais ne l’avez-vous pas justement remarqué : le pauvre est celui qui paye, toujours, même quand il est dans son bon droit ! ». >

4- Graisser la patte signifie gâter une personne avec quelque chose (argent).

5- Oui, il y a un quiproquo qui joue autour de l'expression graisser la patte et sur son double sens. La vieille paysanne utilise cet expression dans son sens littéraire ( en graissent avec un morceau de lard les paumes du chevalier) mais sa voisine en lui disant de graisser la patte au chevalier elle voulait lui conseiller de le gâter avec de l'argent.

6- Ce fabliau est moral.

Transposition du texte au présent:

LA VIEILLE QUI GRAISSE LA PATTE AU CHEVALIER

« Une vieille paysanne possède pour toute richesse deux vaches. Ce n’est certes pas beaucoup, mais c’est là tout son bien. Elle vend leur lait pour trouver de quoi survivre.
Un matin, les deux bêtes, sans doute mal gardées, fuient leur enclos et se trouvent, à vagabonder sur la route. Le prévôt, passant par là, les vit toutes deux et, les jugeant égarées, il les emmène avec lui.
La malheureuse femme découvre bientôt que ses deux bêtes ont disparu. Ses voisins la renseignent : le prévôt les a recueillies mais il ne veut pas les rendre. La malheureuse s’en va trouver l’homme, elle le supplie de lui restituer son unique bien, elle accepte même de payer une amende pour prix de sa coupable négligence. Mais elle ne peut prouver que les vaches lui appartenaient, le prévôt fait la sourde oreille.
La paysanne s’en revient chez elle, désemparée. La voyant en grande peine, sa voisine lui dit :
« Le prévôt est un homme cupide. Si tu peux graisser la patte au chevalier, il intervient sûrement auprès de ce coquin et le convainc de te rendre tes deux vaches.
Voilà la vieille toute rassurée. Elle décroche un épais morceau de lard suspendu aux poutres de sa cuisine et s’en va attendre le chevalier. Quand celui-ci paraît au loin, elle court à sa rencontre : elle s’empare de ses paumes et y applique plusieurs fois le morceau de gras.
L’homme ne dissimule pas sa surprise :
« Que fais-tu donc là ?
La pauvre femme lui répond :
- Beau sire, je graisse votre patte car je ne souhaite rien de plus au monde que de récupérer les deux vaches que vôtre prévôt m’a injustement prises.
Le noble personnage éclate de rire et prend les courtisans de sa suite à témoins.
- Tu n’as pas compris, brave femme. Mais cela est égal, je te rend sur le champ tes bêtes !
Ainsi s’achève cette histoire. Mais ne l’avez-vous pas justement remarqué : le pauvre est celui qui paye, toujours, même quand il est dans son bon droit ! »

samedi 15 novembre 2014

Exercice sur le fabliau et le quiproquo

LA VIEILLE QUI GRAISSA LA PATTE AU CHEVALIER

L’auteur de ce fabliau composé au XIIIème siècle est anonyme.
« Une vieille paysanne possédait pour toute richesse deux vaches. Ce n’était certes pas

beaucoup, mais c’était là tout son bien. Elle vendait leur lait pour trouver de quoi survivre.

Un matin, les deux bêtes, sans doute mal gardées, fuirent leur enclos et se trouvèrent, à

vagabonder sur la route. Le prévôt, passant par là, les vit toutes deux et, les jugeant égarées,

il les emmena avec lui.

La malheureuse femme découvrît bientôt que ses deux bêtes avait disparu. Ses voisins la

renseignèrent : le prévôt les avait recueillies mais il ne voulait pas les rendre. La

malheureuse s’en alla trouver l’homme, elle le supplia de lui restituer son unique bien, elle

accepta même de payer une amende pour prix de sa coupable négligence. Mais elle ne

pouvait prouver que les vaches lui appartenaient, le prévôt fît la sourde oreille.

La paysanne s’en revint chez elle, désemparée. La voyant en grande peine, sa voisine lui

dit :

« Le prévôt est un homme cupide. Si tu pouvais graisser la patte au chevalier, il

interviendrait sûrement auprès de ce coquin et le convaincrait de te rendre tes deux vaches.

Voilà la vieille toute rassurée. Elle décrocha un épais morceau de lard suspendu aux poutres

de sa cuisine et s’en alla attendre le chevalier. Quand celui-ci parut au loin, elle courut à sa

rencontre : elle s’empara de ses paumes et y appliqua plusieurs fois le morceau de gras.

L’homme ne dissimula pas sa surprise :

« Que fais-tu donc là ?

La pauvre femme lui répondît :

- Beau sire, je graisse votre patte car je ne souhaite rien de plus au monde que de récupérer

les deux vaches que vôtre prévôt m’a injustement prises.

Le noble personnage éclata de rire et prît les courtisans de sa suite à témoins.

- Tu n’as pas compris, brave femme. Mais cela est égal, je te rendrai sur le champ tes bêtes !

Ainsi s’achève cette histoire. Mais ne l’avez-vous pas justement remarqué : le pauvre est

celui qui paye, toujours, même quand il est dans son bon droit ! »

 

Exercice sur le fabliau « La vieille qui graissa la patte au chevalier »

 

Fabliau: Petit récit en vers, à caractère satirique ou moral, propre à la littérature médiévale.

 

1) Questions sur le texte:

1)      Relever les temps du récit  et donner un exemple.

2)      Qui raconte ?

3)      Comment est structuré le récit ? Diviser en parties et expliquer.

4)      Expliquez l'expression contenue dans le titre.

5)      Y a-t-il un quiproquo ? Si oui lequel ? Expliquer.

6)      Ce fabliau est-il satirique ou moral ?
Réponses :

      1) Dans le texte on relève: le passé simple (elle décrocha), le passé composé (tu n'as pas compris), le presente (le prévôt est un homme cupide), le plus que parfait ( ses deux bêtes avait disparu), l'imparfait (une vieille paysanne possédait), le gerondif ( passant par là), le conditionnel ( il interviendrait) et le future ( je te rendrai).

      2) C'est un narrateur exterieur qui raconte l'histoire. Peut être quelqu'un qui était là au moment de l'histoire ou quelqu'un qui la connaissait dejà.

      3) Le récit est divisé en 4 parties:
  • Introduction (Une vieille paysanne possédait pour toute richesse deux vaches. Ce n’était certes pas beaucoup mais c’était là tout son bien. Elle vendait leur lait pour trouver de quoi survivre).
  • Crise (Un matin, les deux bêtes, sans doute mal gardées, fuirent leur enclos et se trouvèrent, àvagabonder sur la route. Le prévôt, passant par là, les vit toutes deux et, les jugeant égarées,
    il les emmena avec lui.
    La malheureuse femme découvrît bientôt que ses deux bêtes avait disparu. Ses voisins la
    renseignèrent : le prévôt les avait recueillies mais il ne voulait pas les rendre. La
    malheureuse s’en alla trouver l’homme, elle le supplia de lui restituer son unique bien, elle
    accepta même de payer une amende pour prix de sa coupable négligence. Mais elle ne
    pouvait prouver que les vaches lui appartenaient, le prévôt fît la sourde oreille).
  • Résolution (La paysanne s’en revint chez elle, désemparée. La voyant en grande peine, sa voisine lui
    dit :
    « Le prévôt est un homme cupide. Si tu pouvais graisser la patte au chevalier, il
    interviendrait sûrement auprès de ce coquin et le convaincrait de te rendre tes deux vaches.
    Voilà la vieille toute rassurée. Elle décrocha un épais morceau de lard suspendu aux poutres
    de sa cuisine et s’en alla attendre le chevalier. Quand celui-ci parut au loin, elle courut à sa
    rencontre : elle s’empara de ses paumes et y appliqua plusieurs fois le morceau de gras.
    L’homme ne dissimula pas sa surprise :
    « Que fais-tu donc là ?
    La pauvre femme lui répondît :
    - Beau sire, je graisse votre patte car je ne souhaite rien de plus au monde que de récupérer
    les deux vaches que vôtre prévôt m’a injustement prises.
    Le noble personnage éclata de rire et prît les courtisans de sa suite à témoins.
    - Tu n’as pas compris, brave femme. Mais cela est égal, je te rendrai sur le champ tes bêtes!).
  • Morale (Ainsi s’achève cette histoire. Mais ne l’avez-vous pas justement remarqué : le pauvre est celui qui paye, toujours, même quand il est dans son bon droit ! »).
       4) Graisser la patte signifie corrompre une personne avec de l'argent ou avec des biens.

       5) Oui,dans le texte il y a un quiproquo. Le quiproquo se joue autour de l'expression graisser la patte et sur son double sens. La protagoniste du récit,la vieille paysane utilise cet expression dans son sens litteraire ( en graissent avec un morceau de lard les paumes du chevalier) tandis-que sa voisine en lui disant de graisser la patte au chevalier elle voulait lui conseiller de le corrompre avec de l'argent.

    6) Ce compte est moral avec un peu d'ironie qui se joue autour du malentendu.



2) Transposition du texte au présent:

LA VIEILLE QUI GRAISSE LA PATTE AU CHEVALIER
L’auteur de ce fabliau composé au XIIIème siècle est anonyme.
« Une vieille paysanne posséde pour toute richesse deux vaches. Ce n’est certes pas

beaucoup, mais c’est là tout son bien. Elle vend leur lait pour trouver de quoi survivre.

Un matin, les deux bêtes, sans doute mal gardées, fuient leur enclos et se trouvent, à

vagabonder sur la route. Le prévôt, passant par là, les vit toutes deux et, les jugeant égarées,

il les emmene avec lui.

La malheureuse femme découvre bientôt que ses deux bêtes ont disparu. Ses voisins la

renseignent : le prévôt les a recueillies mais il ne veut pas les rendre. La

malheureuse s’en va trouver l’homme, elle le supplit de lui restituer son unique bien, elle

accept même de payer une amende pour prix de sa coupable négligence. Mais elle ne

peut prouver que les vaches lui appartenaient, le prévôt fait la sourde oreille.

La paysanne s’en revient chez elle, désemparée. La voyant en grande peine, sa voisine lui

dit :

« Le prévôt est un homme cupide. Si tu peux graisser la patte au chevalier, il

intervient sûrement auprès de ce coquin et le convainc de te rendre tes deux vaches.

Voilà la vieille toute rassurée. Elle décroche un épais morceau de lard suspendu aux poutres

de sa cuisine et s’en va attendre le chevalier. Quand celui-ci paraît au loin, elle court à sa

rencontre : elle s’empare de ses paumes et y applique plusieurs fois le morceau de gras.

L’homme ne dissimule pas sa surprise :

« Que fais-tu donc là ?

La pauvre femme lui répond :

- Beau sire, je graisse votre patte car je ne souhaite rien de plus au monde que de récupérer

les deux vaches que vôtre prévôt m’a injustement prises.

Le noble personnage éclate de rire et prend les courtisans de sa suite à témoins.

- Tu n’as pas compris, brave femme. Mais cela est égal, je te rend sur le champ tes bêtes !

Ainsi s’achève cette histoire. Mais ne l’avez-vous pas justement remarqué : le pauvre est

celui qui paye, toujours, même quand il est dans son bon droit ! »
 
 
Eleonora Vasso
 
 

jeudi 13 novembre 2014

ELAIBA MARIEM


                                    EXERCICE SUR LA SUFFIXATION 


1. Tous les dimanches, je joue au football ou je fais du jardinage .
Explications : action de jardiner

2. Cette infirmière est compétente et ses observations  sont toujours pertinentes.
Explications : action d'observer

3. L' observance  des prescriptions et des posologies par le patient aide à sa guérison.
Explications : exécution de ce qui est prescrit.

4. On désigne familièrement  le chat par minet et la chatte par minette.
Explications : comme en famille

5. La médecine légale  judiciaire consiste à rechercher les causes du décès d'une victime.
Explications : qui a le caractère de la légalité (de la loi)

6. Le meurtrier  fut arrêté rapidement et livré à la justice.
Explications : qui a une relation avec le meurtre

7. Mon cousin travaille comme ingénieur dans l'industrie pétrolière .
Explications : en rapport avec le pétrole

8. Cet auteur est un romancier  célèbre. Tu devrais lire sa dernière saga.
Explications : auteur de romans

9. « On ne meurt pas de vieillesse , on vieillit de mourir. » de Jean-Paul Sartre
Explications : caractère de ce qui est vieux

10. Ce chirurgien  est spécialisé dans la chirurgie orthopédique.
Explications : en rapport avec , qui exerce la chirurgie


Saida Madani




 la suffixExercice suration:


1. Tous les dimanches, je joue au football ou je fais du jardinage .
Explications : action de jardiner

2. Cette infirmière est compétente et ses observations  sont toujours pertinentes.
Explications : action d'observer

3. L' observance  des prescriptions et des posologies par le patient aide à sa guérison.
Explications : exécution de ce qui est prescrit.

4. On désigne familièrement  le chat par minet et la chatte par minette.
Explications : comme en famille

5. La médecine légale  judiciaire consiste à rechercher les causes du décès d'une victime.
Explications : qui a le caractère de la légalité (de la loi)

6. Le meurtrier  fut arrêté rapidement et livré à la justice.
Explications : qui a une relation avec le meurtre

7. Mon cousin travaille comme ingénieur dans l'industrie pétrolière .
Explications : en rapport avec le pétrole

8. Cet auteur est un romancier  célèbre. Tu devrais lire sa dernière saga.
Explications : auteur de romans

9. « On ne meurt pas de vieillesse , on vieillit de mourir. » de Jean-Paul Sartre
Explications : caractère de ce qui est vieux

10. Ce chirurgien  est spécialisé dans la chirurgie orthopédique.
Explications : en rapport avec , qui exerce la chirurgie

Excercice sur les suffixes



Correction de mon test:


1. Tous les dimanches, je joue au football ou je fais du jardinage .Explications : action de jardiner2. Cette infirmière est compétente et ses observations sont toujours pertinentes.
Explications : action d'observer

3. L' observance des prescriptions et des posologies par le patient aide à sa guérison.
Explications : exécution de ce qui est prescrit.

4. On désigne familièrement le chat par minet et la chatte par minette.
Explications : comme en famille

5. La médecine légale judiciaire consiste à rechercher les causes du décès d'une victime.
Explications : qui a le caractère de la légalité (de la loi)

6. Le meurtrier fut arrêté rapidement et livré à la justice.
Explications : qui a une relation avec le meurtre

7. Mon cousin travaille comme ingénieur dans l'industrie pétrolière .
Explications : en rapport avec le pétrole

8. Cet auteur est un romancier célèbre. Tu devrais lire sa dernière saga.
Explications : auteur de romans

9. « On ne meurt pas de vieillesse , on vieillit de mourir. » de Jean-Paul Sartre
Explications : caractère de ce qui est vieux

10. Ce chirurgien est spécialisé dans la chirurgie orthopédique.
Explications : en rapport avec , qui exerce la chirurgie

 Eleonora Vasso

dimanche 9 novembre 2014

Exercice sur les homonymes:écrit par Kilani Cais 3966833

 
Choisissez un ou plusieurs homonymes et insérez-les dans un texte (dialogue ou récit) où apparaîtront leurs différentes significations:
Exemple: Le professeur de physique a un physique fantastique.

Ô misère, Ô désespoir, cette eau si belle vue d'en haut, ma laissé sans voix. Désireux d'en remplir ma gourde, la voie était tellement à pic, que pour que je pique ce liquide, il faille mettre en péril mon équilibre au risque d'en perdre les dents. Dans mon dernier saut, le seau de verre portant le sceau de ma famille que je tenais, dévala vers cette mer, et moi avec (sans que la queue de mon cheval ne puisse me servir de prise). Ma mère ne m'avait elle pas dit que j'était sot ? Mon père et mes pairs avaient déjà tenter de s'y abreuver, si j'avais su l'écouté, je me serait épargné cette peine et je n'aurait point eu ces points de côté et tous ces maux ... le mot de la fin, malgré la toux qui me prend, est qu'après tout, pour ne pas rester sur sa faim, il faut se lever tôt. Ainsi, finir avec un taux de réussite plus que correct, n'est plus impossible.

Exercice sur les paronymes 2: écrit par Kilani Cais 3966833




En vous inspirant des noms de personnages d’Astérix, inventez le nom de trois nouveaux personnages -gaulois (terminaison en « ix ») ou romain (terminaison en « us »).

  -Faix (fardeau).
-Prefix (fixé d'avance).
-Helix (pourtour du pavillion de l'oreille).




samedi 8 novembre 2014

Exercice sur les paronymes: écrit par Kilani Cais 3966833


Dans la célèbre bande dessinée de Goscinny et Uderzo, Astérix le Gaulois, la plupart des noms des personnages sont des paronymes, essayez de découvrir le mot ou l'expression qui se cache derrière chacun des noms suivants. Ecrivez l'expression correspondante devant chaque nom.


jeudi 6 novembre 2014

Nouveaux personnages gaulois


Mes nouveaux personnages gaulois sont: 
- anticyclonix
- charismatix
- galactix
- lunatix
- stylistix
- vitaminix
- polèmix
- névralgix


Eleonora Vasso